Un bol chantant est avant tout une histoire d’alliage. L’alliage de plusieurs métaux qui, amalgamés, apportent une sonorité unique à chaque bol. C’est aussi l’alliage des hommes qui mettent en commun leur savoir-faire ancestral et façonnent des bols chantants avec rigueur et passion.
Les premiers bols chantants sont apparus il y a environ 5000 ans au sein des peuplades nomades des hautes steppes d’Asie. À l’origine, ces petits récipients métalliques en cuivre étaient façonnés pour la cuisine.
La création des premiers bols chantants a été rendue possible grâce à la rencontre entre 2 peuples : les Tibétains et les Népalais. Les premiers étaient d’excellents mineurs qui ont apporté les différents métaux de qualité pour la composition des bols. Les seconds ont offert leur savoir-faire millénaire issu de la forge. Ensembles et à force de répétition et de patience, ils ont peu à peu mis au point un mode de production traditionnel qui a toujours cours aujourd’hui.
La fabrication des bols chantants tibétains
Un bol chantant de qualité nécessite du temps (beaucoup), de la technicité (beaucoup) et des artisans qualifiés (beaucoup). Ainsi, ces objets aux nombreuses vertus nécessitent un processus de fabrication long et rythmé.
En préambule, il faut savoir que la création d’un seul bol chantant nécessite pas moins de 5 à 7 artisans en simultané qui n’arrêtent de travailler que lorsque l’instrument a atteint sa forme et sa sonorité unique.
La première étape de fabrication est la création de la galette d’alliage qui n’est autre que le mélange de métaux qui servira de base au bol. Pour cela, les forgerons chauffent l’alliage dans la forge jusqu’à atteindre la couleur optimale. Cette information est jalousement gardée secrète par les artisans et c’est l’étape de production qu’il est impossible d’observer pour les non-initiés. Une fois la bonne température de chauffe obtenue, les forgerons versent l’alliage en fusion dans un creuset à usage unique (en calcaire) spécialement conçu pour chaque bol.
Après avoir cassé le creuset pour libérer la galette, les forgerons la martèlent pour aplatir les bords et obtenir un disque plat.
La deuxième étape est le martelage. C’est une étape cruciale où l’expérience et le savoir des marteleurs sont primordiaux. L’opération nécessite 4 artisans et dure plusieurs heures. C’est un travail intense et très fatiguant où la vigilance est de mise.
La galette d’alliage précédemment obtenue retourne dans le four pour être de nouveau rendue malléable. 3 marteleurs la frappent alors au marteau, à tour de rôle, dans une orchestration parfaite, sans jamais s’arrêter. Le dernier ouvrier déplace la galette sur le socle de frappe et la remet de temps en temps au four pour pouvoir la travailler à chaud. Ce dernier est en quelque sorte le chef d’orchestre de cette phase qu’il supervise avec attention. D’ailleurs, il « écoute » le bol martelé pour distinguer le moment opportun de le remettre dans la forge.
Une fois la phase de martelage terminée, les artisans passent à l’ébarbage et le polissage. Il s’agit tout simplement d’enlever l’excédent de métal sur le bol. Un peu comme la mise en forme d’un objet en terre cuite, on place le bol sur un plateau tournant et, la vitesse aidant, on sculpte le bol pour qu’il devienne lisse. Ce polissage est une étape importante, car c’est elle qui va conférer le chant unique de chaque bol.
Enfin, les finitions viennent parfaire le bol en lui attribuant son identité propre à l’aide de gravures. Ces dessins représentent des mantras ou des signes symboliques de la culture bouddhique.
Un savoir-faire tibétain ancestral
Au fil du temps, les alliages et les techniques de fabrication des bols chantants se sont affinés. Le savoir-faire des artisans du plateau tibétain qui se transmet de génération en génération est le fruit de centaines d’années de tests et d’efforts méthodiques. Aujourd’hui, la production artisanale des bols a atteint un très haut degré de qualité et leur sonorité mystique en est la preuve incontestable.
Les (nombreux) bienfaits du bol chantant
On prête au bol chantant tibétain de nombreux bienfaits. Pour vous, nous en avons listé les principaux :
La méditation et le yoga
L’usage du bol chantant est très répandu pour la méditation et le yoga, car c’est l’instrument parfait pour cela. En effet, un environnement calme et zen est primordial pour pratiquer une séance de méditation ou de yoga dans de bonnes conditions. Aussi, le bol chantant aide à atteindre un relâchement complet du corps et de l’esprit.
Le bol chantant est un guide ; sa sonorité permet au corps et à l’esprit de résonner à l’unisson, sur la même fréquence. La concentration et l’attention augmentent sensiblement. Si l’on devait imager, nous pourrions rapprocher cette expérience du bruit de la pluie qui aide à s’endormir. Le son du bol chantant, doux et harmonieux, focalise l’attention et facilite le relâchement.
Voici quelques conseils pour sublimer vos séances de méditation avec un bol chantant :
- Installez-vous confortablement, le dos bien positionné et les épaules relâchées.
- Fermez les yeux et faites le vide quelques instants avant de commencer à jouer.
- Commencez lentement à frotter la paroi du bol.
À l’instar des encens, les bols chantants sont d’excellents objets pour une séance de méditation ou de yoga réussi.
Réduire le stress et l’anxiété
Selon une étude, un usage régulier du bol chantant permet de réduire durablement le stress et l’anxiété. Et avec d’autant plus de résultats avec des patients n’ayant aucun à priori sur cette pratique de médecine douce.
L’étude précise également que des bienfaits ont été constatés chez l’ensemble des sujets en ce qui concerne la réduction de la colère, de la douleur et l’amélioration de l’humeur et du bien-être spirituel.
Dès lors, la méditation au bol chantant tibétain apparaît comme une thérapie douce efficace et un parfait allié contre le stress lié à la vie contemporaine. De surcroit, elle est très peu onéreuse puisqu’un bol et un maillet sont amplement suffisants !
La sonothérapie
La guérison par le son est utilisée depuis des siècles et a été pratiquée sous diverses formes par les cultures du monde entier, y compris les peuples autochtones. Par exemple, les tribus aborigènes australiennes utilisent le didgeridoo comme instrument de guérison sonore depuis plus de 40 000 ans. Bien évidemment, c’est aussi le cas des bols chantants qui sont utilisés depuis plusieurs millénaires par les moines bouddhistes tibétains lors de leurs rituels.
On sait que le son exerce une influence sur notre état émotionnel. Le meilleur exemple pour expliquer cela est la musique. Tout le monde a une histoire particulière avec un ou des morceaux de musique. On ressent de la joie ou de la tristesse en fonction de la chanson. Il s’agit sensiblement du même mécanisme avec les bols tibétains qui sont utilisés en sonothérapie pour traiter certaines pathologies. En pratique, on place le bol tibétain sur certaines parties du corps (le ventre ou la poitrine le plus souvent) pour y diffuser un type de vibration bien particulier qui va débloquer des zones de tensions.
À noter qu’il n’est pas rare d’associer une séance de sonothérapie avec une séance de méditation ; les deux sont complémentaires et visent souvent les mêmes buts.
L’harmonisation des chakras
Les bols chantants tibétains sont également utilisés pour rééquilibrer les chakras. Les chakras sont issus d’un système de croyances hindouiste. Ils sont au nombre de 7, désignent des centres d’énergies et chacun d’entre eux vibre à l’une des 7 notes de musique.
Le corps humain vibre à une certaine fréquence et il est sensible aux perturbations de son équilibre vibratoire. Par exemple, une émotion négative peut provoquer un déséquilibre au niveau des chakras en émettant une nouvelle fréquence qui n’est pas en harmonie avec la personne. Avec le temps, ces mauvaises vibrations s’estompent, mais peuvent laisser des tensions.
Les bols chantants ont cette capacité à soigner ces déséquilibres en restaurant les vibrations originelles des chakras propres à chacun.
En ce qui concerne le son, les notes produites par les bols chantants tibétains sont les mêmes que les gammes de musiques classiques, allant du do au si. Le fait que chaque chakra possède une note distinctive permet de traiter un point précis lors d’une séance de sonothérapie.
De l’importance d’y croire
Les meilleurs résultats obtenus à l’aide des bols chantants le sont précisément par les personnes n’ayant, à minima, aucun à priori négatif sur les bienfaits des bols tibétains. Il est possible de faire un parallèle avec l’hypnose qui est une pratique qui nécessite un niveau élevé de concentration et de suspension d’incrédulité. Être convaincu des réels bienfaits des bols chantants aide à mieux recevoir leurs ondes sonores et à profiter de leurs vertus.
Comment faire chanter le bol tibétain ?
Faire chanter un bol tibétain est relativement simple. Pour cela, vous devrez :
- Vous installez dans un lieu calme.
- Poser l’instrument sur la paume de votre main la moins habile, sans refermer les doigts sur la paroi du bol.
- Prendre le maillet dans l’autre main en le tenant comme un crayon.
- Placer le maillet parallèle à la paroi extérieure du bol.
- Commencer à frotter le maillet sur le bol en faisant des mouvements circulaires autour de ce dernier. Cette manipulation nécessite d’appuyer légèrement sur le bol.
Au début, vous n’entendrez que le frottement du maillet sur le bol. Puis, peu à peu, le bol se mettra à chanter et à diffuser sa sonorité unique au monde. Une fois la bonne vitesse obtenue, maintenez-là pour maintenir au maximum la note. Prenez garde à ne pas aller trop vite au risque de saturer la vibration du bol qui émettra alors des notes dissonantes.
Il est aussi possible d’ajouter de l’eau dans le bol afin de créer une sonorité différente. Les ondes qui émanent du bol lorsqu’on le fait chanter entre en résonance avec l’eau. Des gouttelettes et des vagues vont alors se former et offrir un spectacle saisissant. Le son qui en émane est semblable à la pluie.
Enfin, sachez que plus il y a d’eau dans le bol, plus le son est étouffé.
Comment choisir son bol chantant ?
Rappelons que chaque bol possède une note bien distincte. De plus, il existe une multitude de bols de tailles et de compositions différentes disponibles à la vente. Pour vous y retrouver, voici les éléments à considérer pour trouver le bol parfait.
La taille du bol chantant
La taille du bol, son poids et son diamètre exercent une influence non négligeable sur sa sonorité. En pratique, plus un bol est grand, plus sa sonorité est grave et puissante.
Si vous recherchez un effet dynamisant, nous vous conseillons de vous porter vers des bols de petite à moyenne taille (jusqu’à 500 g) qui diffusent des sons aigus.
Pour un effet apaisant, préférez un bol de taille moyenne à grande (à partir de 500 g) qui diffuse des notes plus graves.
Le plus important est de choisir le bol à la sonorité qui vous convient le plus.
La note du bol chantant
Puisque chaque bol chantant délivre une sonorité unique, le plus important est de trouver celui qui vous correspond le plus, celui qui résonne et vous apporte le plus d’émotion.
Il peut être difficile au début d’identifier le meilleur bol pour soi, mais avec de la pratique, on détermine plus facilement les vibrations qui nous correspondent. Sachez qu’il n’y a pas de note spécifique pour la méditation ou le yoga par exemple, il s’agit là aussi avant tout de ressenti.
Comment nettoyer le bol chantant tibétain ?
Voici quelques conseils pour l’entretien de votre bol chantant :
- Utilisez des produits naturels comme l’eau savonneuse, le jus de citron ou le vinaigre blanc.
- Utilisez un tissu doux et non abrasif pour éviter de poncer le métal.Veillez à bien
- rincer et bien sécher le bol pour éviter l’oxydation des métaux.
- Ne pas conserver dans un lieu humide et ne pas exposer trop longtemps au soleil ou à l’air iodé.
Où acheter un bol chantant tibétain (et pourquoi choisir notre boutique en ligne 😊) ?
Vous trouverez tous types de bols chantants en vente en ligne. Certains sont de très grande qualité et d’autres moins…
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